Construction d’un réservoir iléo-anal (Partie 3 de 3)
Le bonheur n’est pas une chose toute faite ; il découle de tes propres actions.
-Dalaï Lama
[Partie 3]
Après avoir vécu près d’un an avec une iléostomie, j’ai eu la chance de subir à nouveau une opération en mars 2012, cette fois-ci, pour la construction d’un réservoir iléo-anal (communément appelé «J pouch». Terminer pour moi la stomie. Bien sûr que cette fois-ci ce fut mon chirurgien qui m’a opéré avec ses mains magiques. Il m’a expliqué que la prochaine année ne serait pas de tout repos, puisque mon péristaltisme sphinctérien devait reprendre du service. Que probablement, j’irais à la selle 5 à 9 fois par jour et 2 à 3 fois la nuit avant que le tout redevienne à la normale. Donc, de ne pas être inquiète si jamais de jolies poches et des cernes s’installaient en-dessous de mes yeux par manque de sommeil. Je peux vous assurer que j’étais prête à les accueillir avec joie. J’ai donc passé pour une troisième fois sous le bistouri. Tout s’est très bien déroulé. Je suis sortie une semaine plus tard de l’hôpital et je sentais que je reprenais enfin possession de mon corps. Il est évident que ce fut une adaptation lente mais ô combien heureuse. En deux mois, tout était revenu à la normal, c’est-à-dire que j’évacuais 2 à 4 fois durant la journée et rarement je me levais la nuit.
Aujourd’hui, je peux vous affirmer que c’est un beau cadeau que je me suis fait. Je suis contente d’avoir pris la décision de subir à nouveau une telle opération, malgré les complications que cela pouvait comporter dans les débuts. Encore maintenant, au niveau alimentaire, je fais des essais et des erreurs mais tout se passe bien. Il est évident qu’en ayant une capacité de stockage moindre, je dois bien coordonner mes repas et mes sorties. Le trajet en voiture aussi doit être planifié. Je ne peux rester assise pendant de longues heures. Donc, nous arrêtons régulièrement afin que je puisse me dégourdir. J’ai des restrictions alimentaires, je dois éviter les épices, les aliments acides et gazeux. Par contre, ce qui m’aide énormément au niveau de mon métabolisme, c’est la nutrition cellulaire. Une supplémentation de qualité qui vient nourrir mes cellules et pallier au manque de nutriments que nous subissions, car nous n’avons plus de côlon pour en faire l’absorption.
Si vous désirez plus d’informations, vous pouvez lire une autre de mes chroniques qui parlent de l’importance de la supplémentation ou me contactez directement.
Joyeusement les reconstructions iléo-anales!
[Fin de la 3e partie]
Lire la partie 2
Lire la partie 1
Présenter par : La boite