Durant ma maladie, j’étais célibataire. Je n’avais pas personne et j’ai toujours eu peur de la réaction des hommes face à ma condition. Pourtant, je parlais de Georges très ouvertement à ma famille, mes amis, mes collègues. Je ne l’ai jamais caché. J’en ai aussi parlé à un homme une fois auparavant, mais je ne l’avais plus revu par la suite… par contre, je ne sais pas si c’est la faute de Georges ou tout simplement un différend entre nous.

Je l’ai rencontré via un réseau virtuel de rencontre. Bel homme dans la quarantaine, plein d’assurance, confiance en lui, indépendant, bref, le type d’homme que j’aime. Il m’inspirait confiance. Tout s’est déroulé rapidement et je lui ai parlé de ma condition dès le premier soir lorsqu’il me raccompagnait.  Sa réaction a été parfaite pour moi. Un homme ouvert, qui a posé plein de bonnes questions, qui était intéressé par ce que j’avais vécu et qui démontrait un désir d’apprendre sur Georges.  Il n’a jamais eu de problème avec lui d’ailleurs.

On s’est fréquenté quelque temps. Ça n’a pas duré vu nos vies bien remplies et le manque de temps, autant de mon côté que du sien. Georges n’a jamais rien eu à voir là-dedans. Je savais depuis le début que ça n’allait pas devenir une relation à long terme, sérieuse. Après quelque temps, je voulais plus de mon côté, je voulais des sentiments et ne plus m’envoyer en l’air sans émotions. La relation que nous avions ne me satisfaisait plus. Et puis comme cela, on s’est éloigné.

J’en suis ressortie grandi de cette expérience. Il m’a appris que je pouvais être aimé, que je méritais d’être aimé et que je n’avais pas à me « caser » avec le premier gars rencontré pour qui je n’avais pas d’attirance. Je croyais vraiment avoir repris confiance en moi avant de le rencontrer. Mais je me rends compte que finalement c’est lui qui m’a redonné confiance en moi. Il m’a fait le plus beau cadeau. Merci 

Joannie H.

Présenté par: La Boite