Joannie S.
Mon occupation:
Éducatrice spécialisée en milieu scolaire
Mon péché mignon:
Écouter du Alexandre Poulin en chantant toutes ces paroles, j’adore !
En collaborant dans le blogue ANA & Moi je veux...
«partager mon vécu, mon histoire sous toutes ses coutures afin de sensibiliser et informer les gens sur la maladie de Crohn. Je veux partager à mon tour la façon à laquelle j’ai franchi ma montagne d’émotions qui m’a mené vers l’acceptation de ma stomie. Je veux t’inspirer à voir le bon côté des choses !»
Mes articles:
Je revois aussi le visage de Josée, celle qui m’a posé la question. Je la connaissais que depuis quelques moments. Elle ne savait rien de ma vie personnelle mis à part un séjour à l’hôpital pour une raison qui lui était inconnue. Lorsque mon amie m’a présenté Josée, je l’ai tout de suite apprécié grâce à son énergie, sa sensibilité, sa simplicité et son humour. Tsé quand tu as eu des montagnes russes au niveau de ta vie pendant plusieurs années, le compliqué, c’est refusé !
Without knowing it, the birth of my first child, Emil, in 2010, had mentally prepared me for you, Rosie, my ostomy.
Il y a 7 ans, sans le savoir, la naissance de mon premier enfant, Émil, m’avait préparé mentalement à toi, ma stomie, Rosie.
For a long time, I thought having sex and being an ostomate couldn’t be in the same sentence.
La sexualité avec une stomie, longtemps j’ai pensé que ces deux mots ne pouvaient pas être dans la même phrase. J’apprends maintenant à reconsidérer ma position.
No rough draft, no scribbling, lots of tears and a comforting relief. The externalization of the black ball I was pulling around like a cannonball was what I needed. Writing created a void, THE long-awaited void.
Aucun brouillon, aucun griffonnage, beaucoup de larmes et de soulagement. Le pouvoir d’extérioriser la boule noire que je trainais comme un boulet de canon était ce que j’avais de besoin. L’écriture créait un vide, LE vide tant attendu.
Dear Crohn's disease, I continued to live, trying to avoid thinking of you, even if you were, sneakily and constantly, gaining ground.
Message à toi, maladie de Crohn. […] Peu à peu, j’ai continué à vivre essayant d’éviter de penser à toi, même si sournoisement tu gagnais constamment et tranquillement du terrain.
Le fameux bracelet d’hôpital qu’on ne cesse de porter, comme si nous faisions tous partis de la même famille sans le vouloir.